5 conditions peuvent provoquer ce moment :

• Les pauses structurantes : Après un moment de forte intensité d’apprentissage, il est important de laisser un temps pour emmagasiner toutes les informations. La reformulation individuelle peut permettre l’émergence de solutions non envisagées jusqu’alors.
• La réflexivité post action : Vous avez demandé à vos stagiaires de faire, de réaliser une action. Laissez alors un temps de réflexion, pour qu’ils puissent « se refaire le film ». Il n’est pas impossible que le déclic ait lieu à ce moment précis.
• Le pas de côté : Demandez à vos apprenants de sortir de leur zone de confort pour traiter une situation à laquelle ils doivent faire face. Cela pourrait faire changer les représentations et déclencher la compréhension.
• La pensée flottante : Des temps où en apparence on ne pense à rien et où on laisse son esprit divaguer. Il faut en prévoir dans le déroulé de la formation car ils font émerger des images mentales et favorisent le déclic.
• Le sommeil : Dormir ne veut pas dire que notre cerveau est à l’arrêt. Bien au contraire ! Il est donc important de ne pas prévoir toutes les notions complexes à aborder lors de la 2e journée de formation. La nuit porte conseil, pourquoi s’en priver.

Tout seul on va plus vite mais ensemble on va plus loin. Les temps d’échanges entre pairs sont très précieux. Expliquer ce que l’on a compris, va nous faire envisager le problème sous un nouveau jour. L’apprenant prend du recul et la reformulation va permettre le moment Eurêka !

Enfin en tant que formateur, votre rôle est essentiel. L’idée n’est pas juste de venir délivrer un message mais de pousser un questionnement. Être à l’écoute des apprenants pour poser les bonnes questions. Être un formateur facilitateur, c’est là tout l’enjeu.

Vous connaissez maintenant les conditions à mettre en œuvre pour favoriser la compréhension et l’appropriation en formation.

A vous de jouer !

Pour aller plus loin sur le moment Eurêka

Article publié le 05/04/2023